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V6 's Band mais plus trop
10 mars 2012

Le V6 revient à Mollans !

Samedi 10 :

   Arrivée, dans la soirée,  des varois par la voie Sud et des aixois par le Nord : apéro, spaghetti aux fruits de mer  et TDC pour un début du V6 tout en douceur .


 

 

Dimanche 11 :

Départ pour Taulignan, au musée de la soie

Dans un magnifique village médiéval en Drôme Provençale dont la soie était l'industrie prospère au XIXe siècle, l'Atelier Musée nous a fait découvrir ce passé avec la vie sociale des ouvrières dans les moulinages. 

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Musée vivant et interactif qui retrace l'épopée de la fabrication de la soie : du « Bombyx Mori », communément appelé « ver à soie », grignoteur invétéré de feuilles de mûrier blanc, jusqu'à la fabrication de la fascinante étoffe.

La visite commence par « l'éclosoir » ou sont enfermées les « graines » prêtes à éclore. Lesdites graines devenues chenilles ont la particularité d'être particulièrement gloutonnes et sélectives dans leur alimentation puisqu'elles ne mangent que de la feuille de mûrier. Elles vont jusqu'à multiplier leur poids par 10'000 ! Imaginez : c'est un peu comme si vous pesiez 30 tonnes ! Au terme de ce gavage débridé, les chenilles commencent à tisser leur cocon. Chacune produit jusqu'à 1'500m de fil. Vient alors le temps de la récolte - avant que le papillon ne sorte de sa chrysalide - et de la filature qui consiste à dévider les cocons. On passe alors au moulinage, soit un procédé de torsion du fil qui dépendra du type d'étoffe à obtenir avec, en bout de chaîne, les métiers à tisser. Le Musée de Taulignan présente ces étapes de manière très interactive avec des machines non seulement authentiques mais en fonctionnement ! Une initiative que l'on doit à Pierre Lançon, ancien moulinier lui-même, qui a entrepris en 1980 de conserver les témoins d'une époque révolue mais passionnante.

 

 

Pique-nique au val des Nymphes (près de la Garde Adhémar) :

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A 2 km de la Garde Adhémar, le Val des Nymphes est un lieu mystique où l'on ne serait pas étonné de rencontrer un de ces petits êtres qui peuplent la forêt au détour d'un sentier ou caché derrière un grand chêne.

C'est un havre de paix et de fraÏcheur, en raison de l'ombre de grands arbres centenaires et de la présence d'une source permanente à l'eau pure et limpide qui sort de la roche.

Cette source explique la présence de longue date de l'homme sur ce site. Un culte antique aux mères nymphes des eaux y était célébré.


Le lieu conserva son attrait pour les chrétiens qui y bâtirent plusieurs chapelles successives.




Seule est encore conservée l'église Notre Dame du Val des Nymphes, édifiée vers le milieu du XIIème siècle.
 

Après la Révolution, l'église est laissée à l'abandon et une partie de la voûte et de la nef s'effondra vers 1850.
Des travaux de restauration du toit ont été entrepris en 1991.

Les nombreux maîtres d'œuvre ont laissé leurs signatures sur les pierres de l'édifice.
 

 

 

 

 

 

 

 

La Garde Adhémar :

  IMG_4908 .. un village médiéval, mais dans le vent.

.....

  Le village actuel, enserré dans des remparts en bordure du plateau calcaire dominant la plaine de Pierrelatte, a conservé sa structure médiévale.

       Cette plaine a été colonisée à l'époque romaine par les vétérans des légions romaines (Ier siècle) tandis que les Gaulois tricastins étaient rejetés sur les collines. Les prospections archéologiques ont révélé de nombreuses traces d'occupation humaine, en partie liée à une activité viticole. La grande voie romaine, la via Agrippa, passait au pied de la colline. Le site du Val des Nymphes, en raison de la présence de sources permanentes, a de longue date attiré les hommes. Un culte antique aux mères nymphes, dont témoigne le petit autel déposé à l’église, a pu s’y développer. Les recherches archéologiques et historiques ont mis en valeur l’existence d’un important habitat médiéval (Ve-XIIe siècles) et de quatre églises en ce lieu pourtant exigu. Seule demeure, aujourd’hui l’église priorale Notre-Dame édifiée par les moines de Tournus en Bourgogne (première mention connue en 1059).

       Ce n’est sans doute qu’au XIe siècle que fut implanté sur l’éperon rocheux le castrum de « La Garde » dont le nom souligne la fonction défensive sur un site propice à la surveillance de la vallée du Rhône et du vallon du Rieu. Un premier rempart (fin XIe-XIIe siècles ?) enserra les édifices vitaux - l’ensemble castral et l’église Saint-Michel - et quelques habitations. Au XIIIe siècle, les populations paysannes du Val des Nymphes attirées par le renforcement du pouvoir seigneurial de la famille des Adhémar, s’installèrent à l’intérieur du castrum de La Garde ce qui nécessita son extension et la construction d’une seconde enceinte. L’habitat et trois églises du Val des Nymphes (Saint-Martin, Saint-Pierre, Saint-Roman) disparurent tant du paysage que de la mémoire collective. Dans le castrum, les réaménagements médiévaux du bâti soulignent la fonction résidentielle plutôt que défensive : les observations archéologiques actuelles mettent en évidence des maisons-tours romanes, une aula (pièce résidentielle) seigneuriale au-dessus d’un vaste cellier, une maison aristocratique à fenêtres géminées. L’église Saint-Michel, originale par sa double abside, est un bel exemple de l’art roman provençal du XIIe siècle.

       Au XVIe siècle, Antoine Escalin, homme de guerre, ambassadeur, général en chef des galères royales, seigneur du lieu depuis 1543 fit édifier un magnifique château Renaissance démantelé après 1810.

       La vie du village fut, pendant des siècles, rythmée par les activités agricoles et artisanales. Une grande partie de la population se serrait dans l’habitat perché, tandis qu’une minorité était dispersée dans des hameaux (la Tuilière, le Colombier, …) ou dans les fermes seigneuriales ou de notables (Grand’ Grange, Magne, Montaury, Grand’ Porte, …). En 1789, les propriétés roturières occupaient 80 % du territoire tandis que les terres nobles s’étendaient sur 20 %, mais celles-ci intègrent les parcelles les plus fertiles et les plus facilement irrigables. Depuis 1788, Les Granges-Gontardes ont été séparées de la communauté villageoise de La Garde-Adhémar, un siècle après celle des deux paroisses.

       A l’image des villages provençaux et dauphinois, une confrérie de pénitents créée en 1629 accueillait tous les habitants qui souhaitaient répondre à de nombreuses exigences dévotionnelles et morales, dans une solide confraternité symbolisée par l’habit qui effaçaient les différences sociales.

       Au XIXe siècle, les fermes que l’on veut rapprocher des terres agricoles se multiplient dans la plaine et les collines. L'exode rural accélère le déclin du bourg perché où de nombreuses maisons tombèrent en ruine. En un siècle, la commune passe de 1260 habitants en 1860 à 504 en 1954. En plaine, le terroir agricole a été bouleversé par l’implantation de l’aérodrome, le creusement du canal et le passage de l’autoroute et du TGV. Depuis les années 1960, le développement des activités nucléaires en Tricastin a attiré une population nouvelle entraînant une réhabilitation de l'habitat ancien et le développement de nouveaux lotissements. La population est aujourd'hui stabilisée : 1077 habitants en 1982, 1178 en 2008.

Club UNESCO de La Garde-Adhémar

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Chapelle romane St Michel

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L'église, l'une des plus belles de la région, un joyau de l'art roman de la seconde moitié du XIIème siècle. Perfection de l'appareil, harmonie des formes, équilibre des volumes, élégance, légéreté de l'ensemble, sobriété, discrétion dans la décoration sont les caractéres essentiels de cette petite merveille.

A remarquer, parce que très rare en France, la présence d'une abside occidentale et à l'intérieur la grande élévation de la nef, par rapport à sa largeur très modeste, qui sonne à l'édifice une impression d'élan irrésistible.

Grâce à l'appui de Prosper Mérimée, inspecteur des Monuments Historiques, l'église a été restaurée en 1849-1850. Le deuxième étage et la pyramide du clocher ont été élevés à cette époque.

 La chapelle des pénitents

                La_garde_chapelle_penitents_1

 

La vue :

     La_garde_St_Michel_3

 

    http://www.la-garde-adhemar.com/patrimoine-1.htm

 

 et la photo de groupe

 

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Saint Restitut

  Encore un joli village de la drome provençale

  St_Restitut_1 St_Restitut_3 

  St_Restitut_4 St_Restitut_5 

    http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/saint_restitut__26_drome_/index.html

 

Le Village Troglodytique de Barry 

Cet insolite village, accroché au flanc d'une colline dominant le Tricastin à connu une occupation permanente du néolithique à l'aube du XXème siècle. Creusées dans une roche tendre, une molasse, les grottes on été peu à peu transformées pour traverser les âges. Les grottes de la préhistoire, voisinent avec un Oppidum romain et un village médiéval

                   Barry

 T_03    T_01 

 

 

Enfin, retour aux fondamentaux du V6 : l'abbaye cistercienne !

    Abbaye du Bouchet

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Porte de l'abbatiale

 

L'abbaye : Fondée au XIIe siècle par le prince d’Orange, l’abbaye de Bouchet ne recevait que les filles nobles de la région. Ravagée en 1200 par l’une des bandes du vicomte de Turenne[5], elle fut restaurée en 1202 et à nouveau occupée par les religieuses, mais un relâchement des mœurs s’étant produit, dit-on, dans le monastère celui-ci fut annexé, le 29 novembre 1413 à l’abbaye d’Aiguebelle, qui le laissa tomber en ruines. Les biens de l’abbaye de Bouchet étant passés plus tard dans le domaine de la Chambre apostolique du Venaissin, le pape Sixte IV en affecta les revenus, en 1480, au Collège du Roure d’Avignon. La vieille abbaye prit dès lors le nom de collège. L’église paroissiale contiguë à « l’ancien collège » possède une abside et des absidioles qui forment un pur joyau d’architecture cistercienne.

 

                 http://www.mairie-bouchet.fr/accueil/histoire_p2.html

 

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Lundi 13

Une belle rando jusqu'au sommet du rocher du lion 

Ce beau rocher (cote 715) que certains imaginatifs voient comme un lion couché, « façon sphinx », veille sur le Buis et sa vallée. Le Rocher du Lion est un des plus beaux belvédères de la région, offrant durant la montée une vue exceptionnelle sur la « lame » du St Julien, les oliveraies et les vergers, et au sommet un panorama sur la cuvette du Buis, la Vallée de l’Ouvèze, le Mont Ventoux, les Dentelles de Montmirail, ainsi que sur les barres rocheuses de Beauvoisin.

 

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Un dernier festin (veau - polenta, sorbet aux poires) et fin du V6.

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Quelques portraits :

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